En France :
40 % des biodéchets des ménages se retrouvent encore dans les OMR et donc sont incinérés ou enfouis.
La collecte et le traitement des biodéchets engendrent des impacts environnementaux négatifs importants, alors que ces impacts sont fortement réduits si les biodéchets sont évités ou réorientés vers le sol sous forme d’engrais ou d’amendement.
Le brûlage domestique des déchets de jardin est toujours pratiqué, malgré son interdiction et ses effets nocifs pour la santé.
Des produits phytosanitaires sont utilisés pour l’entretien des espaces verts et jardins. Les déchets qui en résultent (emballages, restes de produits non utilisés...) sont des déchets dangereux pour l’homme et les écosystèmes. Réduire la quantité de déchets dangereux, et réduire leur nocivité en favorisant le recours à des alternatives non toxiques sont également des enjeux forts.
Certains produits jetables en plastique sont interdits, et peuvent être remplacés par des produits constitués en tout ou partie de matière biosourcée, compostables en compostage domestique. Les conséquences de ce changement doivent être suivies.
En élaborant une stratégie de territoire visant à détourner le flux de biodéchets des OMR, qui s’articule autour des actions prévues dans le PLPDMA et des actions mises en place dans le cadre de la compétence collecte des déchets (fréquence, nouvelle collecte séparée, etc.).